BESOIN NON SATISFAIT
L’une des principales limites au déploiement de l’Internet des objets (IdO) est l’utilisation de batteries. En effet, les coûts de gestion des batteries et le coût des batteries elles-mêmes sont élevés, en particulier si le déploiement de milliers d’appareils est envisagé. De plus, pour certains appareils envoyés dans des endroits inaccessibles, il n’y a aucun moyen d’effectuer un changement de batteries. Par ailleurs, les batteries ont un impact nocif sur l’environnement, de sorte qu’elles ne peuvent pas être une solution durable pour un déploiement à grande échelle de l’IdO. Par conséquent, l’électronique sans batterie est hautement souhaitable pour le marché de l’IdO.
Les technologies de récupération d’énergie sont une solution prometteuse pour surmonter ces limitations. En effet, l’énergie ambiante peut être récupérée de diverses sources (solaire, mécanique, etc.). Toutefois, en l’absence de ces sources, aucune énergie ne peut être captée. C’est pourquoi les récupérateurs d’énergie radiofréquence (RERF) sont intéressants, car ils peuvent être utilisés dans n’importe quel environnement connecté où les ondes électromagnétiques sont largement présentes (par exemple, les grandes villes), mais où l’énergie solaire, par exemple, pourrait manquer.
Jusqu’à présent, l’électronique des RERF a souffert d’un compromis inévitable entre efficacité et sensibilité. Les appareils existants ne peuvent fonctionner si l’énergie RF ambiante n’atteint pas un niveau suffisant. De nombreux déploiements potentiels restent donc limités pour cette raison, même si l’énergie RF peut être accumulée et utilisée pour la détection intermittente.